On m’identifie comme la peintre des montagnes parce que mes paysages sont ceux que je parcours en haute altitude. Mon point de vue plus aérien donne l’effet de l’immensité et se différencie de mes pairs paysagistes. Dans mes tableaux, l’atmosphère transforme la réalité en sentiment de quête vers l’accomplissement. Mes coups de truelle spontanés donnent des reliefs qui imitent judicieusement l’effet minéral des montagnes. J’aime jouer dans des empâtements d’acrylique pour modeler ses formes de façon aléatoire. C’est seulement lorsque mon paysage est terminé que j’ajoute le randonneur selon la composition picturale, la perspective et l’intention du message à partager. Mon personnage vient animer le paysage, il dirige l’œil du spectateur vers le sommet suggérant ainsi l’impression de quelque chose de plus grand que soi. Il exprime soit un sentiment de contemplation, soit l’impression d’une quête ou l’état d’une parfaite communion avec la nature. à travers mon cheminement artistique, je poursuis ma quête.
Plus j’avance sur mon chemin et plus mon paysage évolue.